Accueil Famille Quelle sont les solutions de la tricherie en milieu scolaire ?

Quelle sont les solutions de la tricherie en milieu scolaire ?

3 façons de faire face aux mensonges, tricheurs et le vol d’enfants sans pénalité

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Dans son livre Developing Parent-Child Bond through Play , Aletha Solter rappelle que la punition ne donne pas aux enfants un sentiment de responsabilité individuelle et collective et nuit au lien de confiance qui unit les parents et les enfants. Il nous invite à discuter en termes de besoins et d’émotions face aux enfants qui trichent, mentent ou volent, à aborder les intentions cachées qui motivent ces actions.

Rappelez-vous que les enfants qui mentent, trichent ou volent éprouvent souvent des émotions douloureuses. L’utilisation de corrections ou de sanctions orales n’aidera pas et ne fera qu’exacerber le problème. Ces enfants bénéficieront beaucoup plus clairement d’une approche qui leur permettra de résoudre leur invie sous-jacente. – Aletha Solter

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Nous sommes souvent tentés de dire au revoir Pénalité quand un enfant triche, ment ou vole. Cependant, cette approche ne vise pas les raisons sous-jacentes du comportement de l’enfant. Solter souligne que la punition peut rendre un enfant encore plus malheureux et peut conduire à une augmentation des comportements inappropriés (et peut pousser à des stratégies plus sophistiquées pour éviter d’être pris la prochaine fois).

Aletha Solter propose trois façons ludiques de mensonges, de vol et de fraude qui seront plus efficaces que la punition et la répression émotionnelle à long terme.

1. Jeux d’inversion de puissance

Si un enfant triche sur un jeu ou tente de modifier les règles à son avantage pour s’assurer qu’il gagne, nous pouvons profiter de cette occasion comme une invitation à jouer à un autre type de jeu. A ce moment, le jeu n’intéresse généralement pas l’enfant : il a besoin d’un jeu thérapeutique, qui lui donnerait aider à libérer ses émotions, gagner en confiance en lui-même, faire face aux échecs précédents et se sentir mieux avec sa peau.

Nous pouvons alors reconnaître et accepter la tendance de l’enfant à tricher en lui demandant : « Je note que vous changez les règles du jeu. Je peux…

 » Si l’enfant refuse, nous pouvons avancer dans sa direction en plongeant le pouvoir (plutôt que d’entrer dans un jeu de puissance). Cela peut être fait en suivant les règles de l’enfant, mais en faisant semblant d’être contrarié quand l’enfant commence à gagner (« Oh non ! Je perds ! « ).

L’ objectif est de découvrir la fraude et d’encourager l’enfant à rire.

Solter ajoute que nous pouvons jouer le rôle d’un joueur frustré, le rôle d’un mauvais perdant, grâce auquel nous allons nous donner pour voir l’enfant ce qu’il ressent quand il joue.

S’ il va à l’enfant dans le réel Jeu, dont il a besoin à ce moment, il peut surmonter ses émotions douloureuses, ce qui renforcera sa confiance en lui et rendra sa tendance à tricher à l’avenir moins probable. – Aletha Solter

2. Jeux symboliques

Encore une fois, le but est d’atteindre l’enfant dans ses sentiments et ses besoins.

Si votre enfant vous vole quelque chose, vous pouvez interpréter ce comportement comme un appel pour l’aider à faire face à des besoins insatisfaits, un manque d’estime de soi, un sentiment d’insécurité ou de colère supprimée. – Aletha Solter

Tout d’abord, il est important de gratter le vernis pour révéler les motivations profondes d’une action inappropriée. Cette étape consiste à reconnaître les émotions de l’enfant (« Vous vouliez vraiment ce chocolat ? , « Vous avez pris l’argent parce que vous vouliez acheter vous-même Les cartes que vous avez manquées pour obtenir votre collection « ).

Ensuite, il sera possible de refléter les besoins implicites de l’enfant, qui sont nourris par le vol ou le mensonge (par exemple, « Voulez-vous que Denis (auquel appartient l’objet volé) joue avec vous plus souvent ? ou « Voulez-vous un jouet comme celui que vous lui avez pris ? ou « Était-il méchant avec toi ? « A-t-il plus d’amis que toi ? « ).

Une fois cette connexion émotionnelle établie, il sera finalement temps de rediriger le comportement et d’impliquer l’enfant dans une solution et une réparation (par exemple, pour faire voler l’objet). Cela peut être fait à l’aide de questions (« comment pouvez-vous vous assurer… ? « , « Essayez de trouver 3 solutions pour… ») et présentation des sentiments du propriétaire.

Si l’enfant est bloqué ou ignifuge, il est possible de trouver des solutions avec le jeu de rôle.

Une approche ludique peut également être efficace si l’enfant nie que Il a volé quelque chose. Aletha Solter suggère de blâmer un jouet (par exemple : peluche, poupée, figure…) : « Ours en peluche, avez-vous pris ce chocolat ? Ensuite, il est possible de corriger cet ours en peluche avec de faux trous forts : « Ours en peluche, vous ne pouvez pas prendre ce qui appartient aux autres ! Ce jeu peut être poursuivi en obtenant ours en peluche pour « voler » d’autres objets, ce qui provoque plus de faux colère chez l’adulte.

Solter propose un autre jeu : inventer une histoire dans laquelle un ours vole des objets de mère ours et recueille un tas d’objets volés au milieu de la pièce. L’ours momie recherche les objets en question avec frénésie, alors qu’ils sont très évidents. L’enfant sera en mesure de jouer l’un des deux rôles.

3Jeux coopératifs

Grâce à des jeux coopératifs sans gagnants ni perdants, les enfants apprennent à profiter sans la pression de la concurrence et le Peur de perdre à jouer.

Il est possible de modifier les règles de certains jeux existants pour les rendre coopératifs (par exemple, des chaises de musique coopérative).

Il y a aussi des jeux coopératifs ou des jeux de société coopératifs qui sont vendus dans le commerce.

Parfois, pendant les jeux coopératifs, les enfants qui n’ont pas l’estime de soi ou les perfectionnistes peuvent continuer à penser en termes de concurrence ou de comparaison. Ces enfants peuvent avoir des réactions comme « Mon équipe était meilleure » ou « J’ai gagné ! – J’ai perdu !  ».

Il sera alors utile de leur rappeler calmement que ce n’est pas une compétition et qu’il n’y a ni gagnant ni perdant, qu’il est possible de s’amuser sans se comparer ou essayer de prendre le pouvoir sur l’autre ou de prendre le contrôle de l’autre. Vengeance.

Source : Développement de la connexion parent-enfant de la pièce d’Aletha Solter (éditions Jouvence). Disponible dans la bibliothèque, la librairie ou sur le web.

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