L’une des plus grosses difficultés pendant une procédure de divorce est de parvenir à conserver une forme d’unité parentale alors que le couple explose. Le maelström d’émotions et de sentiments souvent contradictoires en apparence semble parfois interdire toute cohérence éducative jusqu’à interrompre le lien affectif avec les enfants, souvent par simple principe de contradiction de l’autre ; celui ou celle dont on se sépare. Pourtant, le couple et la famille sont deux entités bien distinctes. Dans l’absolu, rien n’interdit de conserver une relation courtoise avec l’autre parent dans le cadre de l’éducation même en cas de divorce.
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Ne pas confondre couple et famille
L’une des premières choses à mettre en place lors d’une séparation ou d’un divorce est de bien faire la part des choses entre couple et famille. Certes, le couple se disloque, pour des raisons qui appartiennent aux partenaires qui le forment. Mais la famille, elle, existe toujours. Parents et enfants seront à jamais unis par ce lien unique et particulier. Dès lors, même au moment des plus grandes déchirures motivées par les émotions, il convient de toujours conserver un langage commun devant sa progéniture. Pour le cadre, les repères, la continuité du développement et de l’épanouissement de l’enfant. Ce n’est pas parce que l’on se sépare que l’on doit devenir ennemis. Il existe tout un panel de statuts et de nuances entre l’amour et la haine.
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Désamorcer les conflits
Bien sûr, il est bien plus aisé d’afficher une cohérence parentale dans l’éducation des enfants quand le constat de l’échec du couple est fait à l’amiable. Les batailles judiciaires, les conflits financiers, les soupçons de trahisons diverses et variées ne sont pas vraiment les alliés de l’union parentale. Dans la même veine, les longues procédures de divorce sont plus à même d’entretenir la rancœur et les ressentiments que de permettre l’apaisement. C’est pourquoi il est toujours préférable de dépassionner les débats avant même de lancer la procédure administrative.
Opter pour la procédure la plus simple
Dès lors que le couple en séparation est en accord sur le divorce et sur ses conséquences directes et indirectes (conséquences financières, patrimoniales, familiales, etc), il est temps de transformer cette séparation de fait en acte officiel. Et pour éviter de voir une rancœur, un ressentiment ou une émotion négative quelconque reprendre le dessus, il est indispensable d’opter pour la procédure la plus simple à mettre en œuvre et la plus rapide jusque dans sa conclusion.
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Dans les faits, un divorce à l’amiable est toujours préférable. Surtout depuis le 1er janvier 2017 et la mise en place du divorce sans juge. Les époux alimentent un dossier monté par leurs avocats respectifs. Ces derniers sont les garants des intérêts de leurs clients et les invitent donc à constituer le dossier administratif le plus rapidement possible afin d’économiser du temps, de l’argent et de l’énergie. Autant d’éléments qui seront autant appréciés par le couple que par la famille. La procédure peut se révéler extrêmement rapide, le temps de la constitution du dossier et de la rédaction de la convention de divorce. Après quoi, les époux se rencontrent une dernière fois ensemble, accompagnés de leurs avocats, pour la signature qui acte leur séparation définitive. La convention est alors adressée au notaire en charge qui en valide la forme avant de l’inscrire au rang de ses minutes, terme de la procédure.
Une fois le divorce acté, les passions et les tensions retombées, il redevient plus simple pour la famille de faire corps. Et ce, même si les deux parents ont décide de vivre leurs amours séparément.